St. Catharines, ON – Les résidentes et résidents de la région de Niagara atteint(e)s d’une maladie chronique, de même que leurs partenaires de soins, peuvent avoir accès aux services d’une infirmière autorisée ou d’un infirmier autorisé spécialement formé pour les aider à gérer leurs symptômes et leur bien-être au quotidien dans le confort de leur foyer.
Le programme de surveillance virtuelle des soins (SVS), une initiative de la Niagara Ontario Health Team – Équipe Santé Ontario Niagara (NOHT‑ÉSON) dirigée par Hospice Niagara, permet aux patients de signaler leurs symptômes au moyen d’un questionnaire hebdomadaire sur la santé. Une infirmière autorisée ou un infirmier autorisé examine ensuite le questionnaire et communique avec la personne pour obtenir plus de détails, au besoin. L’infirmière ou l’infirmier peut également prendre contact avec le médecin du patient ou des membres de la famille de ce dernier, ou encore mettre le patient en relation avec les services communautaires les plus susceptibles de répondre à ses besoins.
« Qu’il s’agisse d’un cancer, d’une maladie pulmonaire obstructive chronique ou d’une autre maladie évolutive limitant l’espérance de vie, nous savons qu’une approche palliative quant aux soins au début de la maladie ou lors du retour à la maison après une hospitalisation peut améliorer les résultats du côté de la santé de même que la qualité de vie des patients et de leurs proches », a déclaré Sue Shipley, directrice principale des services cliniques à Hospice Niagara.
« De même, grâce au programme de surveillance virtuelle des soins, le patient peut, au sein de son équipe, compter sur les services d’une infirmière autorisée ou d’un infirmier autorisé capable de prendre des mesures en fonction de ses symptômes avant qu’une crise ne se produise. Selon le problème, l’infirmière ou l’infirmier peut aider la personne en lui téléphonant et en lui indiquant la ressource de soins de santé la plus appropriée, notamment son médecin ou son équipe de soins primaires. »
Parmi les avantages du programme, on peut citer l’engagement accru du patient dans son propre parcours de santé, un meilleur accès aux ressources de santé et la possibilité d’éviter les visites au service des urgences.
Dans le cadre du programme, on fournit une tablette à la personne pour qu’elle l’utilise à son domicile; elle peut aussi se servir de son propre appareil mobile. De même, on offre de l’aide pour ce qui est d’installer et d’utiliser la technologie de surveillance virtuelle des soins. Le programme est gratuit.
« Les connaissances et l’expertise médicale auxquelles a recours le membre du personnel infirmier autorisé pour m’aider et me guider au sein du système de santé se révèlent d’une valeur inestimable », a indiqué Andrea Atack, dont le père, James, se rendait fréquemment à l’hôpital en raison de symptômes associés à une insuffisance cardiaque congestive avant de s’inscrire au programme.
« Le membre du personnel infirmier suit de près la situation de mon père et reste en contact avec lui et moi; de même, il communique avec notre médecin de famille s’il faut rajuster la médication, ou si un appel ou une visite est nécessaire. Pour mon père et moi, c’est l’un des plus grands avantages du programme. »
Les équipes de soins primaires et les médecins peuvent orienter leurs patients vers le programme de SVS, ou la personne peut s’y inscrire elle-même, et ce, en se rendant sur le site www.hospiceniagara.ca/virtual-care-monitoring (en anglais seulement) ou en appelant au 289‑969-7307.